Opéra de Venise – Teatro La Fenice

Programme :
  • Nino Rota, extrait d’Il Casanova de Frederico Fellini
  • Wolfgang Amadeus Mozart, extraits de Don Giovanni
  • Antonio Vivaldi : larghetto du concerto en ré min RV 481 pour violoncelle
  • Alexandre Desplat : Ciao Casanova, Little Women
  • Ryuichi Sakamoto : Talons Aiguilles
  • Antonio Vivaldi : extrait de Judith Triomphante
  • John Williams : Catch me if you can
  • John Barry : Amicalement votre, You Only Live Twice
  • Wolfgang Amadeus Mozart : Le Nozze di Figaro, Voi, Che Sapete

Ciao Casanova

Réalisé et dirigé par Solrey

Samedi 2 septembre 2023 à 20h30

Ciao Casanova est un spectacle visuel et musical de Solrey à vivre le 2 septembre 2023 au Teatro La Fenice, interprété par le Traffic Quintet, le harpiste Sylvain Blassel et la mezzo-soprano Brenda Poupard.

“ Un dernier adieu pour la figure mythique et tragi- comique du grand séducteur, Casanova. Au long du scenario musical, d’Antonio Vivaldi à Nino Rota nous remontons le temps au fil des canaux de Venise l’Éternelle et sur le ton des comédies dramatiques Italiennes notre mémoire cinématographique ainsi révélée propose les multiples représentations de Casanova. Images capturées, sublimées  elles viennent se miroiter, se plonger, se déchirer et enfin disparaitre dans les eaux troubles de la Sérénissime. Ciao Casanova.

Solrey

– Photo © Victor Picon

Traffic Quintet :
Bertrand Cervera et Elsa Benabdallah : violons
Estelle Villotte : alto
Raphael Perraud : violoncelle
Philippe Noharet : contrebasse

Sylvain Blassel : harpe
Brenda Poupard : mezzo-soprano

Solrey : Direction artistique et musicale, projections vidéo : 

Jean-Pascal Beintus, Solrey et Alexandre Desplat : transcriptions pour quintette à cordes, harpe et mezzo-soprano : 

Informations pratiques

Opéra La Fenice
Campo San Fantin San Marco 1965,
30124 Venise Italie

Le spectacle, ouvert au public et accessible gratuitement, est parrainé par Cartier, partenaire officiel de la 80e Mostra de Venise.

DIVINE FÉMININ

De Virginia Woolf à María Callas, de Camille Claudel à Marilyn, un concert en images pour lequel Solrey conjugue les partitions emblématiques du 7ème Art transcrites pour le Traffic Quintet à des projections vidéos qu’elle réalise.

Réssuscitant la mémoire de nos icônes éternelles au travers des oeuvres cinématographiques telles The Misfits, Basic Instinct, The Hours ou encore Virgin Suicides, et des oeuvres de Ange Leccia et de Jacques Monory.

Au travers d’un montage imaginaire, extatique et vibrant, Solrey, offre ici un cinéma des songes envoutant où le couple musique/image forme un duo émouvant, puissant et fusionnel qui plonge le spectateur dans un univers inconnu à découvrir…

« Divine Féminin, spectacle prémonitoire d’une histoire féminine à écrire, un titre en hommage aux héroïnes sacrifiées qui ont ouvert la voie de nos consciences d’aujourd’hui. »
— Solrey

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NOUVELLES VAGUES

Jamais à proprement parler d’illustration. Très peu de références à ce cinéma dont on écoute ici, retranscrites, les bandes originales. Abstraite et sensuelle à la fois, c’est une « bande-image » qui enveloppe les airs enfouis, les souvenirs de salles obscures, un patrimoine recomposé. Images quasi subliminales. Nul carcan mémoriel.

« “Nouvelles Vagues”, titre évocateur pour un spectacle qui retrace la liberté et le rêve des années 60 où la musique de films prend son envol et devient un personnage à part entière. Un programme qui ouvre une voix musicale nouvelle et offre une narration loin de l’illustration. »
— Solrey

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QUAI DE SCÈNES

La Seine est intemporelle, insaisissable, parfois sur ses rives une valse légère se laisse entendre et anime le temps d’une guinguette éphémère ses nuits blanches. Au détour des ponts traversés, les valses de « Coco avant Chanel », « Chéri », « La jeune fille à la perle » flottent au dessus du fleuve évoquant ce cinéma poétique.

« “Sous le pont Mirabeau coule la Seine”, ville lumière ayant inspiré le compositeur Alexandre Desplat, amoureux de ses quais et de son histoire musicale. Ses partitions m’ont inspiré cette ballade romantique et poétique au gré de ses ponts. Les revisiter pour ce programme représente aussi la passion que nous partageons ensemble de la musique et du cinéma. »
— Solrey

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ELDORADO

Pour cet « Eldorado », Solrey, sur des images de Dominique Gonzalez-Foerster et Ange Leccia tournées dans l’ouest américain, nous propose une déambulation musicale où le plein et le vide, la réussite et l’abandon, le désert et la mégalopole trouvent en un même tempo, la mesure du rêve américain…

« En 3e classe Transatlantique, venant d’Istanbul, de Shanghai ou de Naples, en quête de l’Eldorado, ils deviennent chercheurs d’or, cowboys ou gangsters. Elia Kazanzoglou, le fils de l’un d’eux deviendra l’un des plus talentueux metteurs en scène sous son nom américanisé : Kazan. Hollywood est né, de Star Wars aux loosers d’un Eldorado sans pitié, les compositeurs de la Mittel Europa inscriront leurs partitions au Panthéon des chefs-d’oeuvres. »
— Solrey

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