Nouvelles vagues

Programme

Duhamel, Delerue, Desplat, Morricone, Rota

Antoine Duhamel
Pierrot le fou (1965)
arrangement Desplat & Lemonnier

Georges Delerue
Le Mépris (1963)
arrangement Desplat & Lemonnier

Jules et Jim (1962)
arrangement Desplat & Lemonnier

Garde à vue (1981)
arrangement Desplat & Lemonnier

Le Roi de Coeur (1966)
arrangement Desplat & Lemonnier

Alexandre Desplat
Un héros très discret (1996)
arrangement Desplat & Lemonnier

Georges Delerue
La peau douce (1964)
arrangement Desplat & Lemonnier

Ennio Morricone
Peur sur la ville (1975)
arrangement Desplat

Alexandre Desplat
Sur mes lèvres (2001)
arrangement Desplat & Lemonnier

Georges Delerue
L’important c’est d’aimer (1975)
arrangement Desplat & Lemonnier

Une aussi longue absence (1961)
arrangement Desplat & Lemonnier

Alexandre Desplat
Regarde les hommes tomber (1994)
arrangement Desplat & Lemonnier

Nino Rota
Rocco et ses frères (1961)
arrangement Desplat

Romeo et juliette (1968)
arrangement Desplat

samedi 10 juillet 2021 à 21h00
Lieu : Château de Clermont
Chef lieu 74270 Clermont

Clermont en Scène(s)

Solrey et Ange Leccia œuvrent ici comme à l’inverse d’un compositeur lorsqu’il met des sons sur des images. Ils inventent une « bande-image » qui enveloppe les airs enfouis dans la mémoire collective, les souvenirs de salles obscures…
Entre les musiques ressuscitées, recomposées, revisitées et l’ambiance visuelle c’est d’« association » qu’il s’agit. Au cours du montage, la musicienne a calculé des ralentis, des colorisations, des amplifications, dans l’idée de parvenir à cet « ostinato » qui caractérise l’univers d’Alexandre Desplat.Ses transcriptions sont autant de compositions. Et fugace apparition d’un visage endormi. Les aigus s’exacerbent. Faisceau de lumière dans la nuit. La musique s’évanouit. Viendront des soleils rouges aux rayons diffractés, et des figures colorées comme sorties d’une peinture de Miró. Irruption de Brigitte Bardot en cardigan bleu marine se massant l’épaule avant de monter perplexe dans une décapotable rouge.

Orchestre des Pays de Savoie, direction Solrey

Durée : 1h10 avec entracte

Réservation : 04 50 45 00 33
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DIVINE FÉMININ

De Virginia Woolf à María Callas, de Camille Claudel à Marilyn, un concert en images pour lequel Solrey conjugue les partitions emblématiques du 7ème Art transcrites pour le Traffic Quintet à des projections vidéos qu’elle réalise.

Réssuscitant la mémoire de nos icônes éternelles au travers des oeuvres cinématographiques telles The Misfits, Basic Instinct, The Hours ou encore Virgin Suicides, et des oeuvres de Ange Leccia et de Jacques Monory.

Au travers d’un montage imaginaire, extatique et vibrant, Solrey, offre ici un cinéma des songes envoutant où le couple musique/image forme un duo émouvant, puissant et fusionnel qui plonge le spectateur dans un univers inconnu à découvrir…

« Divine Féminin, spectacle prémonitoire d’une histoire féminine à écrire, un titre en hommage aux héroïnes sacrifiées qui ont ouvert la voie de nos consciences d’aujourd’hui. »
— Solrey

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NOUVELLES VAGUES

Jamais à proprement parler d’illustration. Très peu de références à ce cinéma dont on écoute ici, retranscrites, les bandes originales. Abstraite et sensuelle à la fois, c’est une « bande-image » qui enveloppe les airs enfouis, les souvenirs de salles obscures, un patrimoine recomposé. Images quasi subliminales. Nul carcan mémoriel.

« “Nouvelles Vagues”, titre évocateur pour un spectacle qui retrace la liberté et le rêve des années 60 où la musique de films prend son envol et devient un personnage à part entière. Un programme qui ouvre une voix musicale nouvelle et offre une narration loin de l’illustration. »
— Solrey

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QUAI DE SCÈNES

La Seine est intemporelle, insaisissable, parfois sur ses rives une valse légère se laisse entendre et anime le temps d’une guinguette éphémère ses nuits blanches. Au détour des ponts traversés, les valses de « Coco avant Chanel », « Chéri », « La jeune fille à la perle » flottent au dessus du fleuve évoquant ce cinéma poétique.

« “Sous le pont Mirabeau coule la Seine”, ville lumière ayant inspiré le compositeur Alexandre Desplat, amoureux de ses quais et de son histoire musicale. Ses partitions m’ont inspiré cette ballade romantique et poétique au gré de ses ponts. Les revisiter pour ce programme représente aussi la passion que nous partageons ensemble de la musique et du cinéma. »
— Solrey

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ELDORADO

Pour cet « Eldorado », Solrey, sur des images de Dominique Gonzalez-Foerster et Ange Leccia tournées dans l’ouest américain, nous propose une déambulation musicale où le plein et le vide, la réussite et l’abandon, le désert et la mégalopole trouvent en un même tempo, la mesure du rêve américain…

« En 3e classe Transatlantique, venant d’Istanbul, de Shanghai ou de Naples, en quête de l’Eldorado, ils deviennent chercheurs d’or, cowboys ou gangsters. Elia Kazanzoglou, le fils de l’un d’eux deviendra l’un des plus talentueux metteurs en scène sous son nom américanisé : Kazan. Hollywood est né, de Star Wars aux loosers d’un Eldorado sans pitié, les compositeurs de la Mittel Europa inscriront leurs partitions au Panthéon des chefs-d’oeuvres. »
— Solrey

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