Mise en Scène

En Silence

Un opéra de chambre
Adapté de la nouvelle En Silence de Yasunari Kawabata (1899-1972)

Livret : Alexandre Desplat et Solrey
Musique et direction : Alexandre Desplat
Mise en scène et vidéo : Solrey

Codirection musicale : Emmanuel Olivier
Scénographie et lumières : Eric Soyer
Costumes : Pier Paolo Piccioli
Collaboration artistique : Charles Chemin
Assistante au mouvement : Mélanie Lomoff

Samedi 25 janvier 2020 au
Kanagawa Prefectural Music Hall à Yokohama

Samedi 18 janvier 2020 au
ROHM Theatre à Kyoto

Avec
Romain Bockler – Baryton-basse
Judith Fa – Soprano
Laurent Stocker – Narrateur
Et l’ensemble United Instruments of Lucilin: Fabian Perdicizzi, Danielle Hennicot, Ingrid Schoenlaub, Sophie Deshayes, Gionata Sgambaro, Pierre Golse, Marcel Lallemang, Max Mausen, Chritelle Pochet et Guy Frisch.

Création mondiale
mardi 26 février 2019 à 20h00

au Grand Théâtre, Luxembourg

mercredi 27 février 2019 à 20h00
au Grand Théâtre, Luxembourg

samedi 2 mars 2019 à 20h30
au Théâtre des Bouffes du Nord, Paris

L’écrivain Ômiya Akifusa, paralysé, est privé de son langage, des signes et des mots.

Comment un créateur peut-il encore vivre quand il est privé de son expression artistique ?

Que deviennent son histoire, son passé, son présent et comment l’Autre invente-t-il son devenir ? Tissée de questions sur la création, la transmission, la mémoire, la perte, cette nouvelle métaphysique de Yasunari Kawabata oscille entre ap-parition et disparition et met en jeu l’alternance du réel à l’au-delà, de l’intérieur à l’en dehors, du silence à la musique.

Au centre, l’espace de la maison, en noir et blanc où va se tenir le maître, assis de dos, en silence ; présence centrale face aux musiciens, entouré des deux protagonistes chanteurs Tomiko et Mita.

À l’avant-scène – espace symbolique de l’écriture – le narrateur interprétant plusieurs personnages prendra possession du récit.

Entre ces trois univers matérialisés, surgira l’espace mental au fil d’une création vidéo hantée par l’image de l’écrivain : signes, calligraphie, fantasmes, flashes.

«  Adapter et mettre en scène cette nouvelle En Silence, représente une expérience essentielle : un acte de résilience, en écho à la blessure profonde du silence de mon violon — Solrey